Samedi dernier, je me suis rendu aux Assises contre l'islamisation. Ce fut un grand moment. Un moment qui pourrait bien entrer dans l'histoire. J'y ai retrouvé de nombreux amis et une ambiance formidable que décrit parfaitement le dernier éditorial de Risposte Laïque. Un bon moment. De ceux qui vous regonflent à bloc, sans jeu de mots.
A la fin de l'intervention de René Stadkewitz, je me suis même autorisé à "faire la claque" comme on dit, en scandant à tue tête, du fond de la salle, un mot qui sera repris par l'assistance: "Liberté". Ce mot m'est venu en écoutant l'intervenant précédent, Elisabeth Sabaditsch-Wolff, nous raconter ses déboires avec la justice de son pays pour avoir exercé un droit supposé fondamental dans toute démocraties digne de ce nom: la liberté d'expression. Voici la mise en garde par laquelle elle conclut son intervention:
"Notre temps est venu.
Cette épreuve, nous n’y échapperons pas.
Je me souviens d’un passage de la célèbre trilogie de J.R.R Tolkien, Le Seigneur des anneaux.
C’est un échange entre Frodo le Hobbit et Gandalf le magicien à propos de la périlleuse mission confiée à Frodo et ses compagnons. Frodo dit: «J’aurais souhaité que cela n’arrive pas en mon temps».
Et Gandalf répond: «Moi aussi, comme tous ceux qui ont à vivre des temps pareils. Mais la décision ne leur appartient pas. Tout ce que nous avons à décider, c’est ce que nous ferons du temps qui nous est imparti.»
Le temps est venu pour nous de décider ce que nous ferons du temps qui nous est imparti. (...)
Je ne veux pas que ma fille vive sous la Charia.
Nous avons peu de temps.
Si vous et moi ne voulons pas que notre avenir soit islamique, c’est maintenant que nous devons parler.
Si nous voulons préserver le droit de parler et de publier librement, nous devons l’exercer maintenant.
J’aurais voulu que cela n’arrive pas en mon temps.
Mais c’est arrivé.
Nous devons faire pleinement usage du temps qui nous reste."
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