
Le Figaro livre aujourd'hui au grand public une information bien plus décisive que la composition du nouveau gouvernement: un test ultraprécoce de prédiction du sexe du bébé dès la sixième semaine de grossesse est désormais commercialisé sur le Net. (...)
Des voix s'élèvent pour prévenir de l'usage eugénique qui pourrait en être fait:
"N'est-ce pas la porte ouverte à la sélection d'un enfant sur mesure si le sexe annoncé ne convient pas à la femme (ou au couple) qui aura la possibilité de demander le recours à une interruption volontaire de grossesse », s'interroge le Dr Roger Bessis, échographiste à Paris, auteur d'un ouvrage sur le statut du foetus (1) qui s'inquiète de cette prise en main commerciale et planétaire sur le choix ou l'élimination d'un futur bébé ? Qui plus est parfaitement sain" (sic!)
(CQFD: 1 futur bébé sur quatre, et qui plus est parfaitement sain finit dans un incinérateur hospitalier! Plus de 200 000 avortements sont pratiqués chaque année en France: en 32ans, ça donne un beau génocide...)
Le test en question fera-t-il franchir un palier supplémentaire au génocide silencieux que connaît la France depuis 1975? Le pire est à craindre:
Certes, il est encore difficile de dire combien de femmes opteront pour une IVG de convenance si l'enfant ne correspond pas à leurs souhaits.
Selon les résultats d'un sondage publié lundi dernier par l'hebdomadaire féminin ELLE (à partir des réponses de 610 lectrices ayant participé à un forum sur Internet), la moitié se dit prête à l'utiliser et 18 % assurent qu'elles demanderaient une IVG si le sexe du futur bébé ne leur convenait pas.
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