vendredi 1 juin 2007

Satanisme pop



La presse célèbre aujourd'hui les 40 ans de la sortie de "Sgt. Pepper's Lonely Heart Club Band", un album des Beatles.


En novembre 2005, au moment où les agences de presse se faisaient l'echo d'un enregistrement rendu public des aveux de Mark Chapman, dans lequel l'assassin de John Lennon déclarait qu’au moment de son crime, il était « totalement contrôlé par une force », et qu'une voix dans sa tête lui disait « fais le, fais le ». Mark Chapman précisait dans ses déclarations que son désir de tuer John Lennon est né dans son appartement à Hawaii, un jour où il regardait l'album "Sgt. Pepper's Lonely Heart Club Band". Une rancœur vis-à-vis du chanteur l'avait alors rapidement envahi.


En novembre 2005, Le Salon Beige, dans l'un de ses articles, a brillamment recoupé cette information avec une autre:


(...) ce qu’il faut savoir, c’est que la couverture de cet album n’est pas innocente. Sgt Pepper's est le 1er Concept Album de la musique Pop, et le moindre détail de son packaging a été soigneusement pensé. Le plus frappant est la couverture qui est un montage photo où l’on voit en compagnie des 4 membres du groupe plus de 70 personnalités du XXème siècle, comme pour une photo de famille. Le choix de ces personnalités n’a rien d’anodin. En haut à gauche de cet album, le 2ème personnage qui apparaît est Aleister Crowley (voir photo). Cet anglais mort en 1947 n’est rien d’autre que le plus célèbre sataniste de l’histoire, dont les écrits servent de référence à tous les cultes satanistes et lucifériens contemporains. Ce sinistre personnage se proclamait comme étant « l’incarnation couronnée de la Bête 666 » et il pratiquait effectivement la sorcellerie la plus noire.Sur la pochette du disque Sgt Peppers’s, Aleister Crowley regarde fixement le lecteur. Et c’est en contemplant cette même pochette que Mark Chapman a senti qu’une force incontrôlable le poussait au meurtre... N’y voir qu’une coïncidence serait nier la présence maléfique du démon qui profite de la moindre brèche que nous lui ouvrons pour agir.



Le Salon Beige poursuit:


Autre exemple montrant qu’il ne faut jamais jouer avec le diable, encore une fois concernant un album des Beatles :


le White Album, un double album sorti en 1968 et qui comportait plusieurs titres de musique « expérimentale ». Parmi ceux ci, un morceau très étrange, Revolution number nine, où l’on entend un homme réciter en boucle la phrase « number nine », comme une incantation. Une remarquable étude du Père canadien Paul Regimbald sur l’influence du satanisme dans le Rock’n Roll a démontré que ce morceau des Beatles contenait un message subliminal. En effet, lorsque l’on écoute cet enregistrement à l’envers, on entend assez distinctement « Turn me on dead man » répété en boucle, ce qui veut dire « excite moi homme mort », ce que le Père Regimbald interprète comme une phrase blasphématoire sur le Christ en Croix. (...) Or à cette période, les Beatles avaient effectivement fait plusieurs déclarations ouvertement hostiles au christianisme. Si je rappelle cette anecdote, que certains d’entre vous doivent connaître, c’est parce que l’on peut la comparer avec l’affaire du portrait d’Aleister Crowley.


En effet, et personne n’a fait le rapprochement à ma connaissance entre ces deux infos, il faut savoir que la chanson Revolution number nine ne se contente pas de contenir un message subliminal satanique, elle est également à l’origine d’un des plus effroyables meurtres rituels des années 60, à savoir le massacre de Beverly Hills perpétré par les adeptes de Charles Manson. Ce gourou illuminé avait incité ses adeptes à commettre une série de meurtres rituels, dont la boucherie du 10 août 1969 qui fit 5 victimes, parmi lesquelles l'épouse du réalisateur Roman Polanski, Sharon Tate, alors enceinte de 8 mois.


Charles Manson a par la suite expliqué qu’il puisait son inspiration dans les textes des Beatles, spécialement ceux tirés du fameux White Album qui se référait selon lui à l’Apocalypse. Et ses adeptes, avant de commettre ces meurtres épouvantables (eux aussi se disaient « sous le contrôle d’une force extérieure ») ont dû écouter continuellement cet album, plus particulièrement un morceau qu’ils écoutaient durant des heures : Revolution Number Nine.


Les Beatles n'ont pas été les seuls à jouer avec les messages inversés. Un autre fan d'Aleister Crowley, Jimmy Page, guitariste de Led Zeppelin, a fait de même sur "Stairway to heaven", la plus célèbre chanson de ce groupe mythique des années 70. Le message est bien plus explicite: on entend "I've got to live for Satan".

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Autant je n'ai aucun doute sur le satanisme et la philosophie revendiquée de Led Zeppelin, autant il faudra qu'on m'explique comment, dans l'album Revolution number nine des Beatles, le cerveau peut-il comprendre le message subliminal qui est inséré A L'ENVERS...

Tout cela fait partie des signes cachés et autres clins d'oeil que les artistes se plaisent à insérer dans leur oeuvre, comme le faisait Corneille et bien d'autres.

Que cela soit clairement orienté, d'accord, que cela ait une influence sur tout un chacun, qui ne connait rien au satanisme, là ça me parait fort de café. Les personnes fragiles et influençables trouveront toujours des éléments pour alimenter leur lubie, que ce soit là ou ailleurs.

Ce qui ne m'empêche pas de penser que Stairway to Heaven est une des plus belles chansons que je connaisse.