dimanche 5 décembre 2010

Pédophilie et inceste dans le hassidisme new yorkais

Le spectre de la pédophilie dépasse tout clivage religieux, n’en déplaise à ceux qui, voudraient en finir avec le célibat des prêtres au motif qu’il favoriserait ce comportement criminel. Le quotidien israélien Haaretz rend compte d’un fait divers qui montre que des religieux qui ne sont pas astreints à un quelconque vœu de célibat, peuvent se rendre coupables de faits d’une monstruosité exceptionnelle.

Un rabbin hassidique et trois de ses fils sont soupçonnés d'avoir agressé sexuellement au moins quatre filles de la famille. Le père de 58 ans et l’un de ses fils, âgé de 21 ans, a fui en Israël et sont recherchés pour interrogatoire. Deux autres fils, de 24 ans et 15 ans, sont déjà sous les verrous. Selon la police, ces arrestations font suite aux révélations de l’aînée des victimes, âgée de 20 ans, qui a déclaré avoir été agressée à plusieurs reprises par son père depuis une quinzaine d’années. Les autres victimes sont âgées de 8 à 19 ans.

Selon la police, le père est soupçonné d'avoir abusé d'au moins deux de ses filles. Les frères ont été accusés de viol et d'autres crimes pour avoir abusé de leurs sœurs. Le plus jeune suspect a été accusé d'avoir agressé sexuellement sa sœur âgée de 8 ans.

La famille vivait dans le quartier de Brooklyn Midwood. Le père et la mère, qui sont cousins germains, ont eu 14 enfants. Tous, sauf deux, vivent dans la maison. Il ya sept filles et sept garçons dans la famille. Le père était un enseignant dans une école juive jusqu'à il ya trois mois, quand il a démissionné pour des raisons inconnues.

Selon les autorités de l’Etat, les cas d’abus sexuels sont parfois traités « en douceur » dans les tribunaux rabbiniques orthodoxes, plutôt que d'être signalés aux autorités.

Un million de $ a été affecté à un plan de prévention de la pédophilie à destination des juifs hassidiques. Procureurs, conseillers et chefs religieux de Brooklyn se sont regroupés l'an dernier pour constituer un programme de lutte contre les abus sexuels dans la communauté. Les victimes peuvent même appeler une hotline et parler avec un travailleur social « culturellement sensible ».

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