Quand un homme de ce pays se juge offensé, toujours il crie, et toujours il frappe. A une injure verbale, à un mauvais procédé, il répond immédiatement par des coups. C'est chez lui affaire de mentalité sans doute; c'est aussi une conséquence du tempérament.
C'est une race nerveuse, impulsive. Ils sont incapables de se contenir, ils ne se possèdent pas.
Tout au contraire, ils s'excitent, ils se montent, comme on dit, avec une incroyable facilité et une promptitude singulière. Ils commencent par se lancer des injures, ils crient ; le bruit de leur propre voix les grise, ils gesticulent, ils s'agitent, bientôt ils sont hors d'eux-mêmes, et alors ils frappent avec férocité, avec sauvagerie. Au fond, leur tempérament est faible. Il ne leur fournit pas des ressources de résistance suffisantes pour qu'ils puissent garder leur calme et se dominer.
« Un peuple de barbares en territoire français. Deux ans de séjour en petite Kabilie » par Jean Le Roy (1892)
C'est une race nerveuse, impulsive. Ils sont incapables de se contenir, ils ne se possèdent pas.
Tout au contraire, ils s'excitent, ils se montent, comme on dit, avec une incroyable facilité et une promptitude singulière. Ils commencent par se lancer des injures, ils crient ; le bruit de leur propre voix les grise, ils gesticulent, ils s'agitent, bientôt ils sont hors d'eux-mêmes, et alors ils frappent avec férocité, avec sauvagerie. Au fond, leur tempérament est faible. Il ne leur fournit pas des ressources de résistance suffisantes pour qu'ils puissent garder leur calme et se dominer.
« Un peuple de barbares en territoire français. Deux ans de séjour en petite Kabilie » par Jean Le Roy (1892)
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