vendredi 14 mars 2008

Une bonne raison de lire Reconquête

Les bonnes raisons de lire Reconquête ne manquent pas. En voici une: les excellentes chroniques mensuelles de la dhimmitude de Louis Chagnon (homme courageux, venant de la gauche souverainiste, candidat MPF aux dernières élections législatives, et ex-enseignant saqué par son Administration pour avoir fait un cours d'histoire sur Mahomet loin du politiquement correct). Voici sa chronique publiée dans le numéro de janvier:

"Le politiquement correct se devait d’inventer une expression pour qualifier les actes illustrant une relation de dhimmitude envers l’islam, c’est chose faite, ces faits sont dorénavant appelés des : « accommodements ethnoculturels et religieux ». D’accommodements en accommodements, nous glissons lentement vers une société islamique avec application de la charia ; par contre, il n’est pas question d’accommodement de la part des musulmans. Ils sont là pour imposer leurs règles et nos élites délitent les nôtres. Nous désespérons qu’un jour cette chronique ne soit plus d’actualité, mais force est de constater que c’est exactement le contraire, car les faits de dhimmitude ne font que se multiplier partout en Europe et même au delà.
Les États Unis ont donné l’exemple le plus extravagant alliant stupidité et veulerie, avec l’illumination en vert de l’Empire State Building pour fêter la fin du ramadan, histoire de démontrer que si Bush sème l’anarchie en Irak, les Américains ne sont pas fondamentalement hostiles aux musulmans.
Au Canada, l’immigration afro-maghrébine et sikh remet en cause les principes de notre société occidentale. L’islamisation avance à grands pas : lavabos spéciaux dans les écoles pour les ablutions rituelles, services séparés pour hommes et femmes, possibilité pour les musulmanes de voter le visage entièrement voilé, etc. Les Sikhs, eux, ont obtenu le droit de porter leur poignard traditionnel, le kirpan, et même la célèbre police montée canadienne n’est pas épargnée, avec la légalisation du turban au niveau de l’uniforme. Alors que dans le même temps, les crucifix et les sapins de Noël disparaissent des écoles. Mais la résistance s’organise. Les Québécois « de souche » dont l’inquiétude ne fait que croître dans leur beau pays se mobilisent. Ils ont mis en ligne sur internet une pétition réaffirmant « la primauté du caractère français et catholique du Québec ». À Hérouxville, la municipalité a adopté un « code de conduite » à l’intention des immigrants en interdisant la burqa et l’excision, ce qui est la moindre des choses. Le fait positif provoqué par cette situation est que les Québécois redécouvrent l’un des piliers de leur société : le christianisme.
Nos amis Suisses ne sont pas non plus à l’abri de la dhimmitude. Lors de la dernière rentrée scolaire dans le canton helvétique de Bâle, les autorités ont bravement interdit la burqua dans les établissements scolaires pour accepter…le port du voile islamique ainsi que le survêtement pendant les leçons de natation pour les filles, elles ont de plus accordé des dispenses pour les fêtes religieuses musulmanes. Les musulmans suisses ont démontré qu’ils avaient le sens de l’humour « vert » en créant une : « Association suisse des musulmans pour la laïcité », toute personne qui a un tant soit peu étudié l’islam sait que cette idéologie et la laïcité sont parfaitement antinomiques, au même titre que l’eau et le feu.
Autre anecdote, cette fois aux Pays-Bas, pays célèbre pour sa tolérance où un musulman a assassiné le cinéaste Théo Van Gogh suite à un film qui dénonçait l’obscurantisme musulman (car en Europe désormais toute personne peut être assassinée, menacée ou poursuivie pour avoir utilisé son libre droit d’expression si elle ose parler objectivement de l’islam) : le musée municipal de La Haye a décidé de retirer le 3 décembre dernier deux œuvres d’une exposition collective, une vidéo présentant Mahomet comme un homosexuel et une photographie de deux « gays » iraniens assis sur un lit, torses nus, les visages cachés par un masque, l’un représentait Mahomet et l’autre son cousin Ali. Le musée estimait que ces œuvres étaient « insultantes pour certaines sections de la société ». L’auteur de ces deux œuvres est une artiste iranienne réfugiée aux Pays-Bas, qui pensait sans doute trouver un pays libre et qui y retrouve l’islam et son intolérance, « Allah est grand aux Pays-Bas, et c’est la peur qui gouverne » a-t-elle déclaré. Il est vrai que l’homosexualité en Iran est officiellement niée par son président Mahmoud Ahmadinejad. L’homosexualité est un délit dans les pays musulmans et elle est punie de mort comme en Arabie Saoudite ou elle mène à la prison comme dans les Émirats arabes unis. C’est également aux Pays-Bas que devrait être construit le premier hôpital islamique d’Europe avec nourriture halal, lieux de prières, tours de garde d’imams, départements séparés pour hommes et femmes avec leur personnel médical respectif, bref toutes les recommandations de l’islam seraient prises en compte. Inutile de préciser que ce projet est applaudi des deux mains par la gauche travailliste dont les membres sont élus grâce aux votes musulmans.
La Grande Bretagne n’est pas en reste du point de vue de la dhimmitude : « Steve » la poupée mascotte trop blanche et aux yeux trop bleus de la police londonienne a été considérée comme ethniquement trop occidentale. Le responsable de la police métropolitaine a donc ordonné la création d’une nouvelle mascotte afin d’éviter que les policiers d’origine asiatique ainsi que les policières se sentent « isolés ». « Steve » sera donc remplacé par « Sunita » qui représentera une policière d’origine indienne et sera ainsi ethniquement correcte ; tant pis si, du coup, les policiers blancs se sentent isolés…
La Grande-Bretagne s’était déjà distinguée au niveau dhimmitude, en inventant les robes d’hôpital burqa pour les musulmanes. Un hôpital du Yorkshire a décidé de poursuivre dans la même voie en demandant aux infirmières d’orienter les lits des malades musulmans cinq fois par jour vers la Mecque, pour les prières ! Il faudra aussi leur fournir l’eau courante pour les ablutions avant et après la prière et le personnel soignant a été obligé de suivre un stage de formation sur les rites de l’islam. Le personnel hospitalier n’apprécie guère, les infirmières considèrent à juste titre qu’elles ont autre chose à faire que de déplacer les lits des malades cinq fois par jour.
La France et nos dhimmis d’honneur se sont distingués de nouveau ces derniers temps. Nous décernerons le diplôme de dhimmi d’argent au maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, qui a remis à titre symbolique, le 22 novembre dernier, la clé de la future grande mosquée de Marseille au président de l’association en charge du projet, Nordine Cheikh. Elle sera installée sur un terrain de 8.600m2 à Saint-Louis dans le 15e arrondissement de Marseille. Elle fera plus de 5.000 m2 sur deux étages. Autour, il y aura le siège de l’Association pour la grande mosquée de Marseille, des salles de prière, d’ablutions et d’apprentissage et un centre culturel. Elle sera en partie financée par un pays donateur dont le nom n’a pas été communiqué, qui devrait envoyer un chèque de 500.000 €. Le centre culturel sera évidemment financé par les contribuables, c’est-à-dire les collectivités locales, il devrait faire entre 2.000 et 3.000 m2 et accueillera une salle de conférence, une bibliothèque et une salle de formation pour les imams. Le tout voté en conseil municipal, le 17 juillet 2006, avec le soutien de l’élu M.P.F Damien Bariller, ancien du FN et du MNR et actuel responsable du MPF des Bouches-du-Rhône. Bientôt les musulmans s’attaqueront au problème des carrés musulmans des cimetières, il est exact qu’avec le développement de l’islamisation de Marseille, ils deviennent trop petits. Marseille qui avait déjà près de 150 lieux de prière musulmans n’avait pas besoin d’une grande mosquée, mais l’enjeu est électoral, Jean-Claude Gaudin, maire U.M.P. sortant est confronté à Jean-Noël Guérini du P.S. qui a réussi à faire l’union des socialistes derrière lui ce qui n’était pas arrivé depuis Gaston Deferre, c’est-à-dire depuis 21 ans. La difficulté est donc grande pour Jean-Claude Gaudin qui doit ratisser les voix musulmanes pour ne pas les laisser à la gauche. Bref, son principe est celui de tous les politiques qui n’ont d’autre souci que de se faire réélire : Qu’importe que l’identité de mon pays disparaisse du moment que je suis réélu !
Diplôme du dhimmi d’or à Nicolas Sarkozy qui, bien qu’insulté par les propos antisémites du ministre algérien des anciens combattants Mohammed Cherif Abbès, a tout de même maintenu sa visite en Algérie, et a poussé la courtoisie jusqu’à dénoncer le système colonial français. Il faut croire qu’à son goût, les Français n’avaient pas assez construit de routes et de voies de chemin de fer en Algérie, pas assez soigné et éduqué, ni investi assez de capitaux pour moderniser ce département français, rappelons que les Français y avaient supprimé l’esclavage musulman et la charia, avec ses amputations comme sanctions pénales. Mais Nicolas Sarkozy a encore fait plus grave, en assimilant l’antisémitisme et l’islamophobie, désignant cette dernière comme un racisme. Par ses déclarations, il cautionne l’existence d’une race musulmane qui n’a jamais existé. L’islam est une idéologie qui peut être analysée et critiquée, comme toute autre idéologie, quand on se trouve dans un pays démocratique. Une brève analyse sémantique de ce terme d’islamophobie, inventé par l’ayatollah Khomeiny, est nécessaire. Une phobie est une peur irraisonnée, une maladie mentale, l’islamophobie est donc la crainte irraisonnée de l’islam, autrement dit toute personne qui critique l’islam est un malade mental qu’il faut soigner. Rappelons que le Mrap et Houria Bouteldja, présidente des indigènes de la République, ont officiellement dit qu’il fallait « rééduquer » les « blancs » et les « racistes », ce qui est pour eux deux termes pratiquement identiques. Tout cela fleure bon les célèbres cliniques psychiatriques où les soviétiques enfermaient leurs opposants politiques. La dictature bolchévico-musulmane est en marche.
Nous ne pouvons pas finir cette chronique en passant sous silence la dhimmitude qui s’étale sur nos écrans de télévision : ainsi Canal + a sorti une nouvelle série intitulée « La Commune », dont le héros est un homme qui après avoir passé vingt ans dans les prisons françaises pour le meurtre de deux policiers y a découvert l’islam, est devenu un leader musulman respecté et, auteur de deux best-sellers, revient dans sa cité pour y remettre de l’ordre. Voici le shérif musulman, héros de nos séries télévisées, fantasme de nos édiles communaux, l’islam remettant de l’ordre en France et dans les banlieues, l’État français en étant parfaitement incapable.
Devant tous ces faits, nous attendons toujours la réciprocité, des prêtres et des chapelles dans les hôpitaux saoudiens par exemple, des décorations dans les capitales musulmanes pour Noël, des cathédrales et des églises pour les chrétiens en terre d’islam, des excuses du F.L.N. pour les crimes commis envers les pieds noirs et les harkis. Surtout nous attendons que des musulmans arrêtent d’assassiner des chrétiens : Trois missionnaires ont été égorgés le 18 avril 2007, en Turquie, après avoir été torturés, voilà un bel exemple de réciprocité telle que la conçoivent certains musulmans. Pour l’heure, le délire musulman continue de s’exprimer, Gillian Gibbons, une institutrice britannique exerçant au Soudan, a été officiellement inculpée d'atteinte à l'islam, d'incitation à la haine et de sédition, par le parquet de Khartoum-Nord. Pour quel abominable crime ? pour avoir laissé ses élèves baptiser leur nounours de classe Mahomet…
Quant à notre pays, la triste constatation est que la France qui était déjà la « république des camarades » est devenue la « république des dhimmis».

Louis CHAGNON
8 décembre 2007
Reconquête janvier 2008

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