mercredi 5 mars 2008

In mémoriam: Max Jacob

De parents juifs, tailleurs et antiquaires, il va devenir un poète et un peintre de renom, jusqu'au jour où lui apparaissent Jésus et la Vierge Marie, en 1909. Après de nouvelles visions, Max Jacob se fait baptiser en 1915, et Picasso accepte d'être son parrain. Après avoir vécu à Saint-Benoît-sur-Loire de 1921 à 1928 auprès de l'abbaye bénédictine, il y revient en 1936 pour s'y retirer définitivement et y mène une vie quasi-monastique.

C'est là qu'il est arrêté par la Gestapo d'Orléans le 24 février 1944, avant d'être déporté au Camp de Drancy, où il meurt d'épuisement deux semaines plus tard en dépit de diverses interventions pour le faire libérer, dont celles de Jean Cocteau et Sacha Guitry. Max Jacob comptait parmi ses nombreux amis Jean Moulin qui prendra le pseudonyme de Max dans ses activités de résistant. Son corps a été inhumé en 1949 à Saint-Benoît-sur-Loire. Sa tombe a été ornée d'un de ses portraits réalisé en 1935 par son ami René Iché.

Il est répertorié comme « Poète - Romancier - Essayiste - Peintre » à la Bibliothèque nationale. Il a aussi traduit des textes du catalan en français.

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