TRACT DISTRIBUÉ AUX ABORDS DE LA CATHÉDRALE D’AMIENS
Depuis deux mois que la communauté catholique traditionnelle célèbre la messe à la rue, Mgr Bouilleret, évêque d’Amiens et père de tous les fidèles catholiques du diocèse, refuse toute ouverture, même à titre provisoire.
Pour Noël, nous avions multiplié nos efforts, cherchant à nouer un dialogue constructif avec Mgr Bouilleret. Malheureusement, l’évêque est resté sur sa position dure, ne se souciant guère qu’une communauté catholique dusse célébrer l’une des grandes fêtes de la chrétienté dans le froid de la rue, à l’image de la sainte Famille qui en son temps, n’avait pas trouvé d’auberge dans Bethlehem.
Cette situation choquante soulève bien des interrogations :
Depuis deux mois que la communauté catholique traditionnelle célèbre la messe à la rue, Mgr Bouilleret, évêque d’Amiens et père de tous les fidèles catholiques du diocèse, refuse toute ouverture, même à titre provisoire.
Pour Noël, nous avions multiplié nos efforts, cherchant à nouer un dialogue constructif avec Mgr Bouilleret. Malheureusement, l’évêque est resté sur sa position dure, ne se souciant guère qu’une communauté catholique dusse célébrer l’une des grandes fêtes de la chrétienté dans le froid de la rue, à l’image de la sainte Famille qui en son temps, n’avait pas trouvé d’auberge dans Bethlehem.
Cette situation choquante soulève bien des interrogations :
Comment Mgr Bouilleret peut-il repousser ces fidèles sous le faux prétexte qu’ils ne feraient pas partie de l’Eglise catholique, alors qu’il a laissé des Orthodoxes manifestement en dehors de la communion catholique, célébrer un culte orthodoxe dans sa cathédrale en juin 2006 ?
Ces catholiques reconnaissent le pape et prient pour lui à chaque messe ; ils célèbrent la liturgie traditionnelle que le pape Benoît XVI a redonnée à l’Eglise par son récent motu proprio. En excluant ceux qui soutiennent cette liturgie depuis longtemps, ne se met-il pas en situation de dissidence avec Rome ?
Sans rentrer dans des débats théologiques, nous demandons en toute simplicité un peu de charité : un toit pour passer l’hiver. Comment expliquer ce refus de charité, alors que l’Eglise prêche quotidiennement l’ouverture et le partage, y compris envers les plus éloignés de l’Eglise catholique ?
Le diocèse compte près de 750 églises pour 75 prêtres en activité, c’est dire combien nombreuses sont les églises vides. Nous osons demander une de ces églises construites par nos aïeux dans la foi. Même si en droit l’accès est réglementé par l’évêché, ces églises catholiques de France sont l’oeuvre de nos prédécesseurs et leur intention a été d’y voir célébrer la liturgie de toujours que le pape Benoît XVI vient de remettre à l’honneur comme liturgie d’Eglise. Ce n’est donc pas sur un droit juridique, mais sur un droit moral que nous appuyons notre demande pour que cesse enfin cet ostracisme d’un autre âge et que la voix du bon sens l’emporte: “Qu’on leur donne une église, et on n’en parle plus!”
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