Géraldine, agrégée d’histoire au lycée Lakanal de Sceaux:
«Ce qui m’inquiète, c’est le bac. Nous avons eu 96 % de reçus en juin, mais en réalité, la moitié de la classe n’aurait pas dû l’avoir. On donne à ces jeunes l’illusion qu’ils ont le niveau et ils redoublent leur première année de fac.»
Géraldine, 43 ans, estime que depuis cinq à sept ans, la chute de niveau est drastique. (...)Au fil des réformes, les exigences n’auraient cessé de baisser. (...) «Les secondes ressemblent de plus en plus à des collégiens, les terminales n’ont pas l’habitude du travail approfondi.»
Géraldine se sent en outre «complice» de ce système. En juin, elle a été «modératrice» au bac, chargée d’animer une équipe de correcteurs. «Nous recevons des consignes terribles, comme ne pas pénaliser l’orthographe et la syntaxe. Il fallait faire aussi en sorte que les copies d’histoire-géo atteignent 12 de moyenne.»
Géraldine se sent en outre «complice» de ce système. En juin, elle a été «modératrice» au bac, chargée d’animer une équipe de correcteurs. «Nous recevons des consignes terribles, comme ne pas pénaliser l’orthographe et la syntaxe. Il fallait faire aussi en sorte que les copies d’histoire-géo atteignent 12 de moyenne.»
Source: Liberation
1 commentaire:
on a 40% des enfants qui ont des difficultés à l'entrée de la 6ème (15% sont pratiquement irrécupérables ).
Puis on se retrouve avec 80% d'une classe d'âge au niveau du bac .
par quel miracle ?
A moins qu'il ne s'agisse d'un immense foutage de gueule.
Enregistrer un commentaire